
L’homéopathie et les enfants
L’homéopathie est une forme de médecine particulièrement adaptée aux enfants pour plusieurs raisons.
Premièrement, il n’y a pas d’effets secondaires comme il pourrait y en avoir avec la médecine conventionnelle. De plus, il n’y a pas d’impact sur le foie de l’enfant pour nettoyer le flux sanguin de molécules non désirables car l’homéopathie est entièrement naturelle.
Secondement, les granules ont bon goût et sont faciles à donner aux enfants ainsi qu’aux bébés.
Enfin, et surtout, les enfants réagissent en général très bien à l’homéopathie car leur système immunitaire est encore sensible.
Dans de nombreux cas, les enfants ont été moins affectés par la surutilisation des antibiotiques ou autres médicaments et cela permet à l’homéopathie de faire son travail de façon efficace. Un enfant qui a de fortes réactions pendant une maladie (une forte fièvre par exemple) montre dans la plupart des cas qu’il est en bonne santé et que son système immunitaire combat l’infection. D’un autre côté, un enfant qui a des fièvres peu élevées et des maladies fréquentes ou répétitives a un système immunitaire peu développé.
Les deux cas peuvent bénéficier de l’homéopathie car elle aide à fortifier le système immunitaire et à combattre les infections et autres maladies passagères.
L’homéopathie prend en compte toute la personne, l’état psychique est également considéré.
L’homéopathie peut traiter les troubles émotionnels tels que l’anxiété et aider les enfants (et leurs parents !) à mener une vie plus sereine.
Par exemple, un enfant peut avoir été en bonne santé et mené une vie heureuse jusqu’à la naissance d’un frère ou d’une sœur. Cet enfant commence à tomber malade à la surprise de ses parents. Généralement, les parents et les médecins conventionnels chercheraient à traiter la maladie tandis que l’homéopathe chercherait la cause profonde de la maladie et prescrirait un remède approprié – peut-être un remède qui traite la jalousie et qui est aussi indiqué pour la maladie en question. Après avoir été soigné avec le remède homéopathique approprié, l’enfant retrouve sa bonne santé et sa bonne humeur et n’a plus de difficultés à accepter la nouvelle arrivée dans la famille.

Quelques cas
Pour préserver l’anonymat, les noms des enfants ont été remplacés par des noms fictifs.
Migraines fréquentes chez un garçon de 10 ans
Paul a 10 ans et souffre de migraines depuis environ un an. Son état s’est dégradé et il a maintenant des migraines jusqu’à trois fois par semaine. Ses parents m’ont demandé de venir les voir car ils s’inquiètent pour leur fils. Je découvre que Paul est un enfant très anxieux ; il est aussi précoce et a du mal à s’intégrer à sa classe. Les autres enfants ont tendance à se moquer de lui et ne partagent pas les mêmes centres d’intérêt : il aime beaucoup lire mais n’aime pas du tout le sport. Je prescris le remède le plus adapté à son cas et, quand je le revois un mois après, la fréquence de ses migraines a beaucoup diminué : il n’a eu que trois migraines pendant le mois. Nous continuons le traitement mais changeons la dilution et cette fois Paul doit prendre son remède en gouttes chaque jour. Un mois après, il n’a presque plus de migraines. De plus, son état général s’est largement amélioré : il n’est pas tombé malade cet hiver alors que tout le monde autour de lui a eu un mauvais rhume. Son appétit est bien meilleur et il commence à s’intéresser au sport. Quel changement en si peu de temps !
Je continue de suivre Paul pendant encore 8 mois durant lesquels il continue de faire des progrès. Ses migraines sont rares, il a commencé l’école secondaire où il s’est fait des amis. Il est en bonne santé et l’anxiété est du passé. J’ai croisé sa maman environ un an après sa dernière consultation, elle m’a assurée que Paul n’avait pas eu une migraine depuis !
Anxiété et insomnie chez une jeune fille de 17 ans
Joanne est venue me voir car elle était tellement anxieuse qu’elle ne pouvait plus dormir. Son anxiété concernait principalement ses examens à venir. Elle travaillait beaucoup jusque très tard le soir mais ensuite ne pouvait pas s’endormir avant une heure du matin. De plus, elle se réveillait après environ 3 heures de sommeil et se retournait dans son lit jusqu’au petit matin avant de se rendormir peu avant l’heure du réveil. Joanne est une jeune fille indépendante et ne veut pas compter sur l’aide de ses parents pour ses études. Elle n’avait cependant pas de problème à discuter de ses troubles avec moi et m’a révélé à la consultation suivante que son sommeil avait commencé à s’améliorer le soir même de la consultation initiale car elle s’était sentie mieux de m’avoir parlé. Le remède choisi avec soin a continué son travail pendant le mois et c’est une jeune fille détendue et heureuse qui revient me voir. Je lui ai prescrit de ne reprendre une granule du remède que si ses symptômes rechutaient. Je l’ai revu juste avant le début de ses examens : elle dort bien et ne souffre plus d’anxiété concernant ses examens.
Anxiété et hypersensibilité au sucre chez une fille de 8 ans
Emma est une fille adorable de 8 ans qui souffre d’une hypersensibilité au sucre. Elle souffre également d’anxiétés diverses et ses parents me disent qu’elle est légèrement autiste. Je m’aperçois d’ailleurs qu’aucun contact visuel n’est échangé pendant la consultation. Je remarque également que son comportement change radicalement après avoir eu un en-cas sucré : elle devient hyperactive. Emma aime beaucoup les choses sucrées mais pas grand-chose d’autre. Elle aime la routine, a besoin de règles pour que les choses aient un sens et est très logique. Elle est aussi très sensible d’un point de vue émotionnel. Côté physique, elle souffre d’asthme comme plusieurs membres de sa famille et ce puis l’âge d’un an et a actuellement une infection fongique. En plus d’un remède homéopathique, je donne aux parents des conseils nutritionnels et prévois la consultation suivante un mois après. Emma n’est pas là cette fois mais sa maman me dit que son état s’est amélioré. Ses anxiétés sont moins intenses, elle est plus résiliente et réagit mieux aux situations nouvelles, et de façon générale aime la vie beaucoup plus. Son infection a disparu et elle ne souffre plus de constipation. Elle commence enfin à manger d’autres choses que du sucré. La prescription est la même pour le mois suivant.
La consultation suivante a lieu 5 mois après. Il y a eu une rechute au niveau de l’anxiété, mais cette fois Emma est capable de me regarder dans les yeux et n’est pas timide. Son régime est contrôlé et son comportement plus rationnel. Elle n’a plus de cauchemars ou d’épisode de somnanbulisme. Cette fois-ci, elle est anxieuse au sujet de sa famille et son manque de confiance en soi est plus évident. Le remède homéopathique a très bien marché et enlevé quelques couches. Il est néanmoins toujours indiqué et je le prescris dans une dilution différente. Je n’ai pas revu Emma en tant que cliente, mais je la vois occasionnellement quand j’aide à l’école et elle a l’air heureuse et sûre d’elle.
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